GAD

Art digital

Femme, le monde te regarde !

GAD est née en Alsace, en 1979, d’une mère sculptrice et d’un père entrepreneur. De l’une, elle hérite le sens esthétique, cet art de la perception et du sensible, du questionnement et de la recherche de vérité, de l’autre elle acquiert une approche analytique, et la passion de l’action et de la transformation.

Très vite, elle s’oriente vers les métiers du design graphique et co-dirige une agence de communication spécialisée dans l’identité des marques, au bénéfice des grands groupes du médical. Elle y est reconnue pour son talent rare à symboliser une idée en quelques lignes et couleurs assemblées en une évidente signification.

Elle se consacre durant de longues années à cette activité professionnelle et à l’éducation de ses deux filles, tandis que grandit avec ses dernières, en elle, l’urgence d’appeler à relever les défis actuels du féminin : l’identité, la présence et la transformation.

Défi de femme
Les premières œuvres naissent à l’automne 2017. Donald Trump entre à la Maison Blanche, #MeToo surgit dans l’espace public international, et les premiers essais nucléaires ont lieu en Corée du Nord. Autant d’événements qui rendent urgent le questionnement sur l’avenir du monde et de l’humanité : vers quel monde allons-nous ? Sommes-nous à l’aube d’une humanité heureuse ou est-ce au contraire l’apocalypse qui nous guette ? Quelle sera la place des femmes dans ce monde ? Quel sera leur rôle ? Porteuses de l’humanité, entendent-elles aujourd’hui l’urgence de se lever pour relever le monde ?

A la frontière de la joie et de l’effroi
C’est dans ce contexte qu’émergent les œuvres de Gad. Le stylet quitte maquettes et brochures publicitaires pour s’aventurer dans un univers unique, à la frontière du jeu et du sérieux. Elles mêlent les symboliques joyeuses de la couleur et de la lumière à l’obscurité insondable des regards muets et des atmosphères pesantes ; réunissant, en un même tableau, en un même espace, joie et effroi. L’outil numérique offre à cet art digital une palette infinie de couleurs, de tons, de textures, de perspectives… pour nourrir avec justesse l’expérience insoutenable de cet entre-deux. Car ce n’est finalement que là, précisément, que peut s’installer un véritable face-à-face.

Face-à-face
De la série des ICON à celles des 1D3NT1T3, des POW! aux MEMOIRE & MOI, à chaque fois, un face-à-face, à chaque fois l’interpellation, l’apostrophe, cette question qui n’attend pas de réponses… Les personnages de GAD n’attendent pas de paroles : elles enjoignent à l’action. Elles. Car, à chaque fois, c’est une femme qui apparaît et vient provoquer, de face, le spectateur…

Femmes présentes et puissantes
D’ordinaires invisibles, dans un monde inégal, qui fait la part belle aux forces masculines, les femmes de Gad viennent à notre rencontre. Nouvelles Prométhée, issues de temps immémoriaux, elles affichent avec force les marques de leur puissance. Elles se dressent devant le spectateur, et dans cette verticalité vertigineuse, l’emportent, l’élèvent dans une transcendance que seul l’art peut ouvrir.

Transcendance et liberté
L’expérience se vit comme une réponse à une injonction : lève-toi ! Le monde te regarde. Il te voit. Il te concerne ! Se faisant, ces icônes des temps modernes, mères, sœurs, amies ou conseillères, joyeuses et effrayantes, se rappellent à nous pour nous rappeler à notre liberté. Elles ne disent peut-être rien d’autre que : « Femme, ton temps est venu. Le monde t’attend… Il est temps d’être toi. »

En convoquant les figures ancestrales de la féminité dans l’espace numérique de la modernité, GAD nous invite à vivre l’expérience unique d’un monde où toute l’humanité se retrouve, à l’instant crucial de sa remise en question.

ID3NT1T3

Un oiseau sur la tête,
la liberté en fête

 

A la croisée des civilisations antiques, sacrées et contemporaines, Gad explore l’identité et la liberté féminine dans une œuvre totalement syncrétique.
Ce grand écart ouvre un espace de liberté et de transformation infinie pour ces femmes qui racontent alors, chacune, leur propre histoire.

Histoire de pouvoir, de personnalité ou d’existence, chacune s’affirme dans sa spécificité, son individualité et sa vision du monde. Et, cette architecture d’éléments hétéroclites vient miraculeusement prendre forme, cohérence, globalité et unicité par un jeu extrêmement précis de lumière, de couleurs et de lignes.

L’espace et le temps se rejoignent, se referment, pour se retrouver ici et maintenant et interroger, interpeller notre rapport au monde, aux autres, aux femmes. Qui sommes-nous ? Qui sont-elles ? Où allons-nous ? Quel avenir dessinons-nous pour ces femmes porteuses de l’humanité à venir ?

Cet univers, si lisse, si clair, porte le germe des métamorphoses profondes : ces icônes ancestrales et théâtrales occupent déjà l’espace à venir, celui de ces intelligences artificielles, porteuses de liberté ou d’aliénation ?

Spectateur, spectatrice, qui es-tu ?
Qui seras-tu ?
Qu’offriras-tu au monde ?
Ce monde te regarde.

Le Geste hybride

Pinceaux et toiles cèdent ici la place aux stylets et tablettes graphiques.
Le geste artistique s’empare de la puissance des technologies numériques en 5 moments-clés.

Capter un regard
dans le monde réel,
le saisir, l’enlever et l’installer
au coeur du tableau.

Construire autour
un nouveau visage,
virtuel, au rythme
d’une gestuelle
mi-physique/mi-numérique.

Couronner ce visage d’un
oiseau transformé par son
passage à travers la toile virtuelle.
Gad déstructure,
restructure, jusqu’à ce
que se pose un messager
hybride, réel/irréel.

Et puis peindre,
et repeindre au stylet
aux milles embouts,
jusqu’à ce que chaque
détail vienne prendre
place au sein d’une
unité retrouvée !

L’oeuvre là demande alors
à advenir dans la
vérité absolue de ses lignes,
couleurs, lumières… Dans une
maîtrise totale de la chaîne
d’impression, GAD accompagne
la naissance de ses déesses.

Le geste hybride
est celui qui passe entre
réalité et irréalité,

pour emporter le spectateur là où ces deux mondes
se rencontrent : à l’origine.

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